Relevé à l’entre saint qui se voit déjà
Entre nommé celui qui ne se voit pas
L’éclairé de bon aloi
S’en va déclarer qu’il est bon d’être avec soi !
La passe du diable
Semaine sainte, et revigorée
pour la bonne, La Croix
Celle de porter le poids
D’un entre rien parfois,
prêt à rester chez soi
À tous les déclarés, les bonnes raisons de ne pas se laisser aller
Devoir faire plus pour apprendre, et se faire à l’idée.
Celle-ci je l’ai déjà passée, on pensait commencer plus tard
puis en fin de compte, jamais !
Plus ?
Il va de soi que nous pourrions l’envisager, sans pour autant l’avaler !
La pilule des grands inquiets, ou tout juste celle des rescapés.
De quoi, et pourquoi ?
Se perdre et n’en savoir jamais pour toujours tirer le meilleur comme le pire
Sans là encore ne porter à l’autre ce que l’on se donne à soi !
Micmac !! C’est volontaire !
Compris, enfin non, et presque !
Ce n’est pas tant de dire la chose, qui compte, ni même de la comprendre,
Mais bien d’ouvrir le chant des oiseaux devenus mi-anges mi-couillons !
Délicatesse, ça va sans dire, et là encore pareil et même si !
Revenir sur la croupe et se dire ce qu’il s’est déjà passé, mais à l’entendre gronder
Sourd et muet, il en reste des mains pour se sentir touché
Raconter, conter, et savourer chaque plaisir qui nous a vus nous distinguer,
Non plus des autres mais de l’intérieur, allumer pour enfin peut-être éclairer,
La voie des egos disciplinés, prêts à tout pour refléter, ce qui est déjà passé !
S’arrêter alors ?
Prétendre et projeter ?
La nouvelle langue du confiné
Un breuahba sans le branle-bas ni le combat
Oui le breuuuaah bat pour enfin mettre le genou au soi !
Révérence faite, nous voilà peut-être prêt à lui dire, je ne sais pas, mais je suis là.
Est-il vraiment nécessaire de prévoir, ce que nous sommes déjà ?
Et pourtant être, c’est ne pas vouloir disparaître
Laisser faire dehors, est-ce disparaître ?
Entendre et ne pas se sentir concerné, attendre et ne pas vouloir s’engager
Sur le frénétique patio des idées conçues au près duquel on reste au passé.
À quoi bon !?
Si Philosophie j’entends, celle du cœur pour deux trois bonnes raisons.
Être par désir, salutaire attentif et veiller à toujours le remercier,
Le bon pas, la belle danse, qui nous veut bien protéger,
De la croyance que nous vivrons peut-être, à plus tard, c’est assez !
Bon je m’y perds,
Florilège et joie d’une langue qui s’offre pour dire vrai,
Bien que ça ne concerne que celui qui le dit !
Vrai ?
Nous voilà bientôt peut-être réhabilités !
La bonne question et celle que l’on ne se pose plus,
Dépit déraison, et branle-bas le couillon !
Pour revenir sur ce qui est déjà fait
Plus rien n’est à faire
Mais tout à l’être, bien allumé et révolté !
À nous les tris de l’instant, ceux qui se jouent du temps
À nous les cris au présent, qui ne disent plus jamais nan !
Espoir sans cacher, et bien accepter, ce qui est, son désespoir, sa solitude, ses angoisses
Obliques, et oblitérées pour ne pas dire bien camouflées,
Sous la toile de nos belles idées, celles qui nous rassurent, à dire vrai la grande paroisse
Des justes qui ne comptent plus les jours, mais les années.
Encore une fois j’ai dérapé.
Je pourrais dire que oui, nous l’avons éprouvé, comme tous ou presque, au final je n’en sais rien
Mais nous l’avons vécu de l’intérieur et le vivons encore
Je l’ai sentie cette petite mort se manifester,
Entendue gémir, et me vouloir animé
Exalter ce qui, déjà, a disparu.
Faire du bruit
Non ne pas disparaître non ne pas s’arrêter,
Bien que soulagé !!
Aller vite, communiquer, projeter, anticiper !!!
À les prononcer, et les écrire
La main tremble, je ne l’ai jamais accepté et pourtant
Je l’ai bien fait !
Déconnecté, on se connecte,
Que se passe-t’il ce soir ?
Et maintenant plus rien que son soi à soi partagé ou pas.
Merveille et surprenante victoire du présent !!
Ça prend du temps de la reconnaître !
Victoire quand aucun combat n’est livré
Langue du confronté, et voilà que je m’agite et disparais.
Recevoir la fin, le deuil des inachevés !
Et pourtant c’est bel et bien terminé !
Il a fallu l’entendre et l’accepter, la faire sonner
Retentir, écraser toute possibilité
Pour la recevoir et enfin la voir venir.
Émerger !
Émergence, de ce qui est, sans être nouveau, du rien, rien ne peut l’être nouveau,
Tout est au point du langage au temps disparu.
Remanier sa langue son propre langage, pour en distinguer les dissonances du temps
Euphorie des mots qui s’assemblent pour définir, et rassurer.
De là et du rien, tout est et advient, ou pas !
C’est là le Jeu, de ne pas savoir, consentir, à peut-être ne rien pouvoir y faire, et pourtant goûter les couleurs
Celles qui s’associent pour en créer des inattendues
Du bleu profond à l’ocre délivré de tout son FER.
Retenir sa langue, et la trouver merveille, quand elle offre le son le rythme d’un pas qui n’attend ni ne bouge
L’entracte immobile attentif et amoureux !
Illuminé et pourquoi pas ?
Sentir les frontières érigées, se dépasser
Fleurir les murs étouffés, se décorer
Bénir les fenêtres fermées, s’envoler.
ÉMERGENCE du Telegraphe qui danse et pense.
François Veillon
>>> À écouter en podcast <<<