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Prêter l'oreille

Eloïse Mercier propose aux publics du Telegraphe de participer à la création d’un objet inédit en venant lui confier à l’oreille des mots, des images, des sensations autour de la thématique du vivant et de l’écoute.

Que pourrait nous raconter notre environnement s’il pouvait parler ? Comment rester attentifs à ce qui pousse, vit, grandit, meurt, sans pour autant faire de bruit ? Le discret, le microscopique, toutes les choses que l’on n’entend pas car elles sont trop petites, trop ténues, furtives, mais aussi tout ce qui crie à l’intérieur et que l'on ne veut pas entendre ou que l'on n’arrive pas à exprimer. Trouver les mots qui manquent pour dire tout ce qui nous relie.

Après avoir rencontrés et interrogés plusieurs groupes de participants de la Métropole toulonnaise sur leur rapport au vivant silencieux qui les entoure et qui les constitue, avoir exploré avec eux ce qui bruisse, chuchote, couine, soupire ou crie sans un bruit et auquel on ne prête souvent pas assez attention, Eloïse Mercier propose un temps de rencontre aux publics du Telegraphe. Lors de ces entretiens sensibles qui seront menés de façon individuelle, elle adressera plusieurs questions, concrètes ou plus poétiques dont les réponses enregistrées (audio uniquement) viendront nourrir ou enrichir la bande-son de cette installation.

La partition sonore de l’œuvre sera ainsi peuplée de ces témoignages, des paroles, des anecdotes, des récits, des rires et des soupirs des participants. Prêter l’oreille c’est une démarche, écouter ce qui bruisse ici, entre les murs du Telegraphe, à Toulon, si proche de la mer. Comment est-ce qu’on se rend disponible à ce qui ne fait pas de bruit et qui pourtant existe tout contre nous ? Qu’est ce qui nous relie à notre environnement, aux plantes, aux animaux ? Tous ceux qui n’ont pas la parole avec lesquels on cohabite pourtant, à l’extérieur comme à l’intérieur. Tout ce qu’on ne peut pas entendre, ce qu’on préfère ne pas dire ou ne pas prononcer, par superstition, par crainte, par pudeur. 

Une manière de tenter de raconter ce qui se joue dans les silences.

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Vendredi 3 octobre, à 18h30, assistez à la présentation du projet Prêter l'oreille par Eloïse Mercier, et à l'installation de l'œuvre Si mon cœur était un coquillage.
 

mer  24  sept 10h00
atelier - récolte de paroles
Prêter l'oreille
 
10h00
10h45
14h00
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15h30
16h15
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