Eloïse Mercier propose aux publics du Telegraphe de participer à la création d’un objet inédit en venant lui confier à l’oreille des mots, des images, des sensations autour de la thématique du vivant et de l’écoute.
Que pourrait nous raconter notre environnement s’il pouvait parler ? Comment rester attentifs à ce qui pousse, vit, grandit, meurt, sans pour autant faire de bruit ? Le discret, le microscopique, toutes les choses que l’on n’entend pas car elles sont trop petites, trop ténues, furtives, mais aussi tout ce qui crie à l’intérieur et que l'on ne veut pas entendre ou que l'on n’arrive pas à exprimer. Trouver les mots qui manquent pour dire tout ce qui nous relie.
Après avoir rencontrés et interrogés plusieurs groupes de participants de la Métropole toulonnaise sur leur rapport au vivant silencieux qui les entoure et qui les constitue, avoir exploré avec eux ce qui bruisse, chuchote, couine, soupire ou crie sans un bruit et auquel on ne prête souvent pas assez attention, Eloïse Mercier propose un temps de rencontre aux publics du Telegraphe. Lors de ces entretiens sensibles qui seront menés de façon individuelle, elle adressera plusieurs questions, concrètes ou plus poétiques dont les réponses enregistrées (audio uniquement) viendront nourrir ou enrichir la bande-son de cette installation.