Le telegraphe 2019 Cabaret #2 CHAOS OPUS I - II - III
Temps de création suspendu, éphémère
Alchimie entre artistes qui s’opère.
Fabrique de rencontres et d’humains
Prétexte sur-habité, dans l’instant souverain.
Par des fausses notes traversé, sublimé,
Berceau d’âmes incarnées, engagées.
Tribu de gladiateurs écorchés vifs, magique
Unie au sein d’un cabaret, mystique.
Un directeur artistique, son équipe, des artistes, réunis cinq jours durant dans un lieu symbolique, pour une résidence de création. C’est de cette folle aventure qu’est né CHAOS, en trois volets. Musique, chant, danse. Mise en scène, composition, théâtre clownesque. Arts vivants, visuels et graphiques, tous assemblés pour une performance unique.
Des voix et des gestes, qui s’entremêlent pour accoucher d’un langage poétique, authentique. La métamorphose effervescente d’une arche, faites de cœurs et de pierres, à l’unisson des énergies qui portent et transportent.
CHAOS.
L’histoire de Côme, et bien sûr d’Ella. De Candella.
Des ténèbres à la lumière. Du ciel aux profondeurs de la terre.
Des soldats de la foi, en corps à cœur avec une sorcière.
En déséquilibre, au bord d’un abîme qui fait écho.
En eux, en vous, en nous.
Trois actes pour cri, pour (re)trouver le souffle.
Animé. Animant. Ennivrant.
À gauche, Camille-Charlotte Richard et sa voix du fond des âges... Comme une boussole lumineuse, de sa bienveillance ancestrale elle accompagne.
À droite, Omri Swafield. Le plus solaire des vocalistes, multi-instrumentiste et humaniste.
Danse, transe, transcendance. Amazone et guerrière entre toutes, Léonore Zurfluh est une interprète ultime, et possédée.
S'agrippant à Allan Coppin, tout aussi inclassable. Profondément libre, tendre et touchant, au grain de voix incomparable.
Sans ombre et plein de reflet,
Lumière sur notre Chaos,
Celui qui nous fait naître à chaque virage, chaque semblant,
Chaque accident de nos vies
Aux tumultes parfois assourdissants
Ou juste enjoué de voir certaines pages se tourner.
Rona Hartner, centrale, marraine du Telegraphe. Entre pleureuse et manifeste, elle fédère et rassemble, de son aura enveloppante.
Dans les bras de Claudine Herrero, Anne Manavella. Toutes deux forment le plus poétique des duos, le temps d'une parenthèse intime et sensible.
Alexandre Eghikian au piano, Arnaud Pacini à la basse. Gabriel Charrier à la trompette, Ilias Baseilhac à la batterie. Et Gaël Blondeau, à la création sonore. En communion, au sein d'une équipée mâle et musicale.
Éric Cartier, autodidacte voyageur et dessinateur de bande dessinée, a prêté sa plume et son coup de crayon au cabaret. Illustrant tour à tour le son, le texte, la couleur, l'univers... Offrant à CHAOS une autre portée, de quoi nourrir l'imaginaire.
Valentin Mussou au violoncelle, et surtout à la direction musicale. Un guide effronté, précis, à l'ouïe dentelée.
Derrière, dedans, devant. Au corps, au cœur, au temps.
À la direction artistique, extatique, télégraphique.
François Veillon.
Artistes à la scène, équipe à la vie. Plus qu'une troupe, c'est une famille qui se lie.
Forte et fébrile, et formée, transformée, au fil des jours et des complicités.